Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche n’est pas une fatalité pour la gouvernance : il apporte de nouveaux défis. Cette réélection est révélatrice de changements profonds au sein de la société américaine qui ont été sous-estimés par les observateurs occidentaux. Non seulement le républicain a remporté les élections, mais il a cette fois gagné le vote populaire.
Comment expliquer le retour au pouvoir d’un homme tant décrié ? En effet, Donald Trump a été le sujet de nombreuses poursuites judiciaires, mais surtout, il a encouragé l’attaque du Capitole des États-Unis d’Amérique par ses partisans le 6 janvier 2021 afin de se maintenir au pouvoir.
Une question se pose : sommes-nous à l’abri de tels risques en France ? Les phénomènes américains tendent à s’exporter outre-Atlantique et peuvent faire redouter une attaque dans l’Hexagone. Par ailleurs, la vie politique française est marquée par l’insatisfaction des électeurs. Or, si le système n’est plus capable de faire face aux déceptions politiques, il risque de laisser davantage de place au populisme, à l’instrumentalisation des masses et à la légitimation de l’extrémisme violent. Faut-il alors limiter les droits et libertés dans l’espoir d’obtenir plus de sécurité ?
Comprendre l’attaque du Capitole à Washington est essentiel pour mieux appréhender les nouveaux défis de la gouvernance américaine, française et internationale sous un deuxième mandat Trump.